Quelques réflexions sur le mariage
C'est annoncé. Le projet de loi sur le mariage homosexuel sera présenté mercredi, en catimini pourrait-on dire puisqu'en période de vacances scolaires. La gauche compte sûrement ainsi s'assurer un rapide tour de la question sur un point pourtant essentiel et fondateur de notre société. Les socialistes nous avaient déjà indiqué leur refus de tout référendum et leur volonté de vite présenter leur projet au vote, à mesure que les sondages révélaient le conservatisme toujours plus prononcé des Français sur la question. Plus de tradition démocratique, plus de ces fameux débats, simplement le désir de contenter quelques coteries homosexuelles apparemment bien infiltrées à gauche.
Une fois de plus, comme pour tant de questions sociétales, le débat est muselé dès lors que le résultat déplaît. Car il apparaît dès lors déplaisant, sinon fasciste, de simplement exprimer son hostilité à l'égard d'une loi permettant aux homosexuels de se marier, et d'en souligner l'absurdité sinon les effets pervers. Le mariage est l'un des fondements de notre civilisation européenne et chrétienne, il pérennise la famille et repose sur des évidences biologiques et anthropologiques. Remettre en question cette institution, c'est simplement aller à l'encontre d'un équilibre naturel qui nous transcende. C'est également détruire la famille dite traditionnelle à une époque où l'on constate les ravages des familles divorcées, déstructurées, où les enfants sont si souvent victimes.
Une société qui commence à se détourner de ses bases est probablement une société en décadence.
Mais ce projet de loi est doublement déplacé dans ce qu'il semble centrer l'essentiel de l'action gouvernementale sur des sujets annexes. Il semble que notre gouvernement se plaise à débattre, même succinctement, du sexe des anges, plutôt qu'affronter la dure réalité d'une crise économique qui frappe à nos portes. Il serait pourtant opportun pour l'exécutif, après six mois déjà, de prendre enfin la mesure des défis à relever, et de s'atteler à la taĉhe. Plus qu'une loi dont la plupart des Français ne veulent tout simplement pas il serait urgent que l'Etat réduise singulièrement ses dépenses et participe par une baisse des charges aux entreprises, à une relance économique que tout le monde souhaite.
Il est malheureusement fort probable qu'il n'en soit rien et que le prochain grand chantier soit le vote des immigrés aux élections. A ce rythme, ce seront les seuls à encore voter.
